Nous avons un cadeau pour vous !
Découvrez une collection de pièces artistiques exclusives et devenez le propriétaire de l'une d'entre elles.
21h26 CEST
08/06/2025
Ce qui devait être un stage de préparation serein a viré à une crise de confiance entre les joueurs et leur fédération. Une incertitude plane sur la seconde rencontre de la Centrafrique face à la Tunisie, prévue ce lundi au Maroc. La victoire des Fauves A contre la Mauritanie (2-1) lors du tournoi amical de juin au Maroc a été éclipsée par une polémique sur les primes. Ce qui relance le débat sur la gestion des sélections africaines et la communication entre joueurs et dirigeants.
Une communication à double vitesse ? Selon un communiqué officiel signé par le Secrétaire général de la Fédération Centrafricaine de Football (FCF), les joueurs avaient été prévenus avant le début du stage qu’aucune prime de match ne serait versée, seules les primes de regroupement étant prévues — et effectivement versées à l’arrivée à Casablanca. Cependant, après la victoire contre la Mauritanie, certains joueurs, visiblement poussés par des coéquipiers plus expérimentés, ont exigé une prime de victoire.
"À notre étonnement, un autre son de cloche, émanant de quelques joueurs qui ont entraîné avec eux leurs jeunes coéquipiers, a exigé une prime de victoire", déplore la FCF.
"Le comité exécutif prend acte de cette décision des joueurs qui est un acte de mutinerie." Un terme fort, qui reflète le climat tendu autour de cette affaire. Mais au-delà du lexique employé, plusieurs questions se posent : Les joueurs ont-ils tous bien compris les termes financiers du regroupement ? Pourquoi la contestation a-t-elle pris cette forme ? Y a-t-il eu une faille dans la communication interne ?
"Ce n’est pas un problème d’argent, c’est une question de respect"
, pourrait-on résumer d’un point de vue joueur."Quand tu mouilles le maillot pour ton pays et que tu gagnes, tu espères au moins un signe de gratitude."
En traitant cette demande comme une rébellion, la FCF prend le risque de casser une dynamique. Le choix des mots ("mutinerie", "mesures disciplinaires") révèle une vision autoritaire qui ne tient pas compte de la dimension humaine du sport.