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22h06 CET
06/03/2025
Lors de la victoire de Liverpool face au Paris Saint-Germain au Parc des Princes (0-1) mercredi en Ligue des Champions, le défenseur central des Reds, Ibrahima Konaté, a échappé au carton rouge après avoir poussé l'ailier parisien Bradley Barcola, qui se dirigeait vers le but. Une décision difficile à comprendre qui fait polémique. Y'avait-il faute ? Pour le défenseur Français non, mais pour d'autres oui.
«C'est penalty et carton rouge tous les jours !» Enervé par cette décision, le conseiller sportif du Paris Saint-Germain Luis Campos a crié au scandale, dans les travées du Parc des Princes, à la mi-temps du 8e de finale aller de la Ligue des Champions face à Liverpool (0-1) mercredi. La raison de cette réaction ? A la 24e minute de jeu, l'attaquant parisien Bradley Barcola, qui allait défier, seul, Allison Becker, a été poussé, par derrière, par le défenseur central des Reds Ibrahima Konaté. L'arbitre de la rencontre Davide Massa n'a pas sifflé faute et la VAR, malgré une analyse supplémentaire de l'action, n'a pas signalé «une erreur manifeste».
Pour la majorité, la faute était évidente et la posture de dernier défenseur devait obliger l’arbitre italien Davide Massa à expulser du terrain Ibrahima Konaté. Après une vérification de l’assistance vidéo, le jeu reprenait son cours sans aucune sanction. Sur le plateau du Canal Champions Club, Samir Nasri jugeait la faute pas assez prononcée pour expulser Konaté, pendant que les autres consultants disaient l’inverse.
Konaté affirme qu'il n'y avait pas faute, contrairement aux autres
Konaté se défend… mais reste isolé dans son analyse ! De son côté, le défenseur a rapidement partagé sa version des faits concernant cette action. «Il y a la VAR, il y a tout ce qu'il faut. Non, pourquoi il devrait y avoir faute ? Il y a une petite poussette, oui, j'aurais dû prendre rouge ? Non, je vous dis non. Je suis très costaud mais je ne mets pas de puissance là-dessus. C'était vraiment soft de ma part», a-t-il déclaré pour Canal +. Pourtant, l'avis du Français n'a pas convaincu l'ensemble des spécialistes. En retard sur cette action, l'ancien joueur de Salzbourg se trouve derrière Barcola et le pousse assez fortement sans avoir recours à l'épaule, seule zone autorisée pour ce type de contact «C'est une faute. Et c'est dans son dos, c'est une faute. C'est un carton rouge" a jugé l'ancien défenseur des Reds Devils Rio Ferdinand sur TNT Sports. Je n'en reviens pas à quel point Liverpool a de la chance sur ce coup. Comment se fait-il que la VAR ne l'ait pas détecté ? Il se cogne entre les omoplates de son dos.». Eric Roy, le coach du Stade Brestois, rejoint également l'avis de Rio Ferdinand. «Si je comprends cette décision ? Non. C'est incompréhensible. S'il n'y a pas penalty, il y a faute, coup-franc et donc carton rouge. Tu charges un joueur dans le dos, qui va au but en un contre un. Je ne vois pas comment il est possible de ne rien siffler», a déclaré Eric Roy dans les colonnes du quotidien régional Le Parisien ce jeudi.
Said Enjimi ou encore Bruno Derrien, anciens arbitres ont également donné leur avis. Ce dernier a pris le temps de livrer son analyse en pointant du doigt une erreur flagrante de l'arbitre «Il n'y a pas de débat, il y a faute. Les deux joueurs ne sont pas côte à côte sur cette action. L'attaquant a pris les devants, il est en plein élan. Il le pousse dans le dos, c'est rouge»
La colère de Luis Campos
Visiblement agacé, Luis Campos, le conseiller football du PSG, n'a pas caché sa colère à la pause contre cette décision arbitrale, dans le couloir menant aux vestiaires, comme le montrent des images diffusées par Canal+.
Le Paris Saint-Germain a livré une première période impressionnante, imposant une domination écrasante à des Reds bien incapables de se montrer dangereux. Sauvetés par une triple occasion chaude, les joueurs de Liverpool ont étouffé durant les 45 premières minutes, concédant de nombreuses situations (12 tirs, 5 cadrés pour le PSG, 1 seul tir pour Liverpool, aucun cadré), qui auraient sans doute permis aux Parisiens de prendre l’avantage, n’eût été une ou deux prouesses de leur gardien brésilien, Alisson.
Crédit photo : Canal +