Le coup de grâce ne vient pas toujours du ring. Jamal Ben Saddik, figure emblématique du kickboxing, l'a appris à ses dépens. Il a été condamné pour son rôle dans une opération de blanchiment d’argent international, d’un montant dépassant les 1,2 million d’euros. La justice belge, après plusieurs mois d’investigations, a mis en lumière un réseau impliquant des fausses identités, des valises remplies de cash, et des mécanismes sophistiqués pour masquer l’origine de fonds issus d’activités criminelles. Aux côtés de Ben Saddik, son frère et un autre complice, tous sanctionnés par des peines de prison et des amendes salées. Le verdict est sans appel : 40 mois de détention pour le champion, dont 20 fermes, et la confiscation intégrale des sommes blanchies. Le tribunal a été clair dans sa motivation : ces pratiques sapent la confiance publique et ne peuvent rester impunies. Un lourd bilan pour l’athlète, récemment revenu sur les rings, qui devra cette fois affronter un autre type de combat.