Le PSG disputera la finale de la Ligue des champions 2024/25. Porté par un collectif solide et un réalisme glaçant, le club parisien s’est imposé 2-1 face à Arsenal dans une demi-finale retour parfaitement maîtrisée. Vainqueurs 1-0 à l’aller, les hommes de Luis Enrique valident leur billet pour Munich grâce à une prestation pleine de maturité et d’efficacité.
Un PSG clinique, un Arsenal trop timide
Dès les premières minutes, Arsenal se montre pressant. Martinelli, Odegaard et Merino se heurtent à un Donnarumma en état de grâce, impérial sur sa ligne. Mais comme souvent dans les grands rendez-vous européens, l’expérience fait la différence. Après avoir contenu les assauts anglais, le PSG frappe au bon moment.
À la 27e minute, Fabián Ruiz allume la mèche : à la suite d’un coup franc mal repoussé, l’Espagnol contrôle de la poitrine à l’entrée de la surface et envoie une frappe puissante du gauche dans les filets de Raya. Le Parc explose, Paris mène 1-0 (2-0 cumulé), Arsenal est groggy.
Malgré une possession plus importante, les Gunners peinent à déséquilibrer le bloc parisien. Et lorsqu’une main de Timber offre un penalty à Vitinha à la 65e, le PSG a l’occasion de tuer le match. Mais David Raya s’interpose brillamment et maintient l’espoir anglais.
Hakimi décisif
Un espoir de courte durée. Moins de six minutes plus tard, Dembélé – entré en jeu à la place de Barcola – combine parfaitement avec Hakimi. Le Marocain place une frappe croisée sublime dans le petit filet opposé (71e), scellant presque définitivement le sort de la rencontre : 2-0 (3-0 cumulé).
Saka redonne brièvement espoir aux siens à la 76e sur une action confuse, conclue du gauche dans la surface après une intervention litigieuse non sifflée. Mais le but ne suffit pas. Paris gère sereinement la fin de match, bien aidé par l’entrée de Lucas Hernández pour verrouiller l’arrière-garde.
En sortant Arsenal, le PSG s’offre ainsi sa deuxième finale de Ligue des champions en cinq ans et retrouvera l’Inter Milan à Munich dans quelques semaines. En se montrant solide derrière, réaliste devant, et en gérant parfaitement ses temps faibles, le club parisien a affiché ce soir une vraie maturité européenne.