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09h56 CEST
19/07/2025
À la veille d’un quart de finale historique face au Ghana, prévu ce samedi à 17h (heure locale), le sélectionneur de l’Algérie, Farid Benstiti, affiche à la fois réalisme et ambition.
Si les Vertes ont d’ores et déjà inscrit une page inédite dans leur histoire en accédant pour la première fois aux phases à élimination directe d’une Coupe d’Afrique des Nations, le technicien algérien sait que le plus dur reste à venir.
« Le Ghana est une équipe qui monte en puissance dans ce tournoi », avertit-il.
« Elle est composée de joueuses athlétiques, très mobiles, avec des accélérations foudroyantes. Techniquement, elles sont au-dessus du Botswana. Il ne faudra surtout pas leur laisser l’espace pour enclencher leurs courses », ajoute Benstiti.
Pour le coach des Vertes, l’enjeu est clair : éviter de subir.
« Nous devons être solides mentalement, disciplinés dans notre organisation, et refuser de reculer. »
Malgré la stature de l’adversaire (6ᵉ nation africaine et 66ᵉ mondiale), Benstiti croit fermement en ses joueuses, portées par un état d’esprit irréprochable et une défense en nette progression.
« Se qualifier pour les quarts, c’est déjà un accomplissement important. Le premier tour est toujours difficile à négocier, mais l’équipe a montré une belle cohésion. On commence à trouver une vraie stabilité défensive, et surtout, il existe une solidarité à toute épreuve ».
Avec une victoire contre le Botswana (1-0) et deux nuls solides contre la Tunisie (0-0) et le Nigeria (0-0), les Algériennes ont terminé deuxièmes du groupe B, derrière les triples championnes d’Afrique nigérianes. Un parcours qui a renforcé la confiance du groupe à l’approche de ce duel face à des Black Queens revanchardes, qui, malgré leur victoire convaincante face à la Tanzanie (4-1), courent toujours après une place en demi-finale depuis 2016.