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14h56 CEST
11/05/2025
A la coupe d'Afrique des nations des moins de 20 ans, le Sénégal a connu des difficultés pour entrer dans la compétition. Accrochés par la Centrafrique au premier match (1-1), battus par le Ghana (0-1), il a fallu attendre la dernière journée de la phase de groupes pour que le champion en titre décroche son ticket pour les quarts de finale. Après cette qualification, l'équipe semble avoir retrouvé des ailes. Son sélectionneur en premier.
"J’ai senti un déclic dans les yeux des garçons à l’échauffement contre la RD Congo. On n’était plus dans le doute. On était dans le combat. Nos joueurs ont retrouvé l’âme.", a confié Serigne Saliou Dia. Il reconnaît que son groupe a traversé des moments de tempête.
"Ce groupe est né dans la difficulté. Il fallait passer par cette tempête pour mesurer notre solidité. On s’est remis en question, on a resserré les liens." Cette remise en question a aussi été l'occasion de motiver les joueurs, de leur apprendre à transcender les difficultés. Un travail sur le mental des joueurs qui a fini par porter des fruits.
"On a beaucoup travaillé sur la psychologie. Quand les jambes ne répondent plus, c’est la tête qui doit prendre le relais. Je leur ai dit : ce match contre la RD Congo, c’est un huitième de finale. Et ils l’ont gagné comme tel. J’ai vu mes joueurs se relever. J’ai vu dans leur regard ce qu’on appelle la fierté de porter le maillot. Alors, oui, on est prêts." Les Lionceaux ont remporté ce duel de fauves devant les jeunes Léopards, 2 buts à 0. Cette victoire a ouvert aux champions en titre la porte du second tour. En quarts de finale, ils retrouvent les super-favoris de la compétition, les Flying Eagles. Un remake de la finale de l'édition 2015 à Dakar où les Nigérians l'avaient emporté devant tout le Sénégal. Cette fois, Serigne Dia semble déterminé à prendre cette revanche et aller défendre le titre.
"Le titre n’appartient à personne. Il faut le reconquérir à chaque édition. C’est un choc d’ADN. Deux équipes formées à l’école de l’intensité, de la verticalité, de la fierté nationale. Mais cette fois, on veut écrire notre propre version de l’histoire."